La grippe A H1N1 est une maladie respiratoire aigüe contagieuse, provoquée par un virus de la grippe A de sous type H1N1 réapparu en 2009 sous une nouvelle forme génétique transmissible d’humaine à humaine. Il contient des gènes de plusieurs virus d’origine porcine, aviaire et humaine.
Au niveau mondial, la mortalité est statistiquement faible, la majorité des malades n’ont présenté que des symptômes bénins. La guérison a été rapide et complète. En France au 20 octobre 2009, 33 personnes porteuses du virus sont décédées dont 8 en métropole selon l’Institut de veille sanitaire.
Pourtant Roselyne Bachelot a annoncé que l’état français a déjà dépensé 1,5 milliards d’euros dans la lutte et la prévention contre la grippe A. C’est étrange comme les caisses de l’Etat sont pleines pour certaines «urgences» et pas d’autres … 94 millions de doses de vaccins ont été achetées auprès des groupes pharmaceutiques: Sanofi, Novartis, GSK …
Pour mémoire Roselyne Bachelot a travaillé au moins 12 ans au service de l’industrie pharmaceutique (de 1969 à 1976 pour ICI pharma, de 1984 à 1989 pour Soguipharm) … Rappelons que les laboratoires pharmaceutiques craignent pour leurs bénéfices. Ils doivent faire face à de nombreux défis: expiration des brevets, compétivité des génériques, innovation et retours sur investissements dans la recherche et le développement faibles, durcissement des critères d’homologation, difficultés financières des régimes publics et privés de remboursements des dépenses maladies … Bref les laboratoires pharmaceutiques ne cracheraient pas sur du cash … Ca tombe bien H1N1 déboule: l’Allemagne a commandé 50 millions de doses de vaccins, la Grande Bretagne 132, la Belgique 12,5, l’Espagne 37, l’Italie 48 …
Le groupe anarchiste jes futuro, laisse à d’autres le soin de remonter la chaîne politico sanitaire dans lesquels s’enchevêtrent: les intérêts privés de l’industrie pharmaceutique, les intérêts de personnalités politiques, et les plans de carrières des bureaucrates de l’oms … Mais citons un extrait d’un rapport de la cour des comptes de 2001 qui ne présage rien de bon: «La politique du médicament est inféodée aux lobbies pharmaceutiques».
Ce qui nous intéresse c’est l’instrumentalisation faite par le pouvoir de la grippe A en cas de niveau 6, en France: par exemple la circulaire DGT 2009/16 du 03 juillet 2009 dans le domaine du travail et la circulaire du 31 juillet 2009 émanant du secrétaire général des services judiciaires.
La circulaire DGT 2009/16 incite les dirigeantes d’entreprises, à anticiper les conséquences d’une pandémie pour leur société (diminution des effectifs présents sur le lieu de travail, indisponibilité simultanée de plusieurs dirigeantes, …). Elle encourage l’élaboration d’un Plan de Continuité de l’Activité.
Le patron peut adapter l’organisation de son entreprise et le travail des salariées via la négociation avec les instances représentatives du personnel (accord d’entreprise ou d’établissement) ou à défaut par décision unilatérale après avis du comité d’entreprise ou des déléguées du personnel. On imagine ce que pourraient devenir les conditions de travail des salariées quand le patron aura définitivement les pleins droits ou quand on demandera aux réprésentantes du personnel de choisir en pleine hystérie de niveau 6 entre les intérêts de leurs collègues et le patriotisme d’entreprise! On rappelle aux patrons des articles du code du travail parmi les plus pourris ou on l’aménage …
Quelques exemples:
Dans la mesure oû l’employeur a mis en oeuvre les dispositions prévues par le code du travail et les recommandations nationales visant à assurer la santé et la sécurité des personnes, «le droit individuel de retrait des salariés ne peut en principe s’exercer». Hors aucune disposition légale n’interdit aux salariées d’exercer leur droit de retrait même si les règles sont appliquées. Seul un juge est compétent pour évaluer la situation a posteriori.
Le volume horaire et le nombre des tâches peuvent augmenter par décision unilatérale de l’employeur. Le refus de l’employée sauf s’il/elle est protégée peut justifier un licenciement.
En situation 5B ou 6 modification ou aménagement de l’exécution de la prestation du travail sont «inévitables» et demandent quelques sacrifices:
– suspension du repos hebdomadaire (de 35h consécutives: 24h de repos hebdomadaire);
-article L3132- 4 du code du travail);
* dérogation au repos quotidien de 11h consécutives (article D 3131-5);
* dérogation, à la durée maximale hebdomadaire absolue de 48 h (dans la limite de 60h) (artcle L 3121-25), à la durée maximale quotidienne de 8 heures des travailleurs-ses de nuit, prêt de main d’oeuvre …
S’agissant des mesures parmi les plus importantes, telles que la dérogation à la durée maximale journalière en cas de surcroit temporaire d’activité, ou la dérogation à la durée hebdomadaire maximum de 48h, l’employeur serait encore dans l’obligation de recevoir une autorisation administrative mais la circulaire invite l’administration du travail à «faire preuve de souplesse et de réactivité».
La ciculaire DGT 2009/16 est décrite comme «un phare dans la nuit, un document de référence pour aider les entreprises à anticiper la pandémie» – à exploiter coûte que coûte oui!!.
Maintenant voyons les effets de la grippe A H1N1 sur la justice. La circulaire du 31 juillet 2009 prévoit en cas de pandémie aggravée: de faire juger les mineures par le tribunal correctionnel, de confier toutes les audiences pénales à un seul magistrat, de réduire les droits des personnes gardées à vue en particulier celui de s’entretenir avec un avocat qui pourrait être différé à la 24 ème heure (!), de prolonger les délais de détention provisoire de 4 à 6 mois (!!) sans audience ni débat devant le juge des libertés et de la détention.
Que ce soit une simple grippette ou un agent de l’apocalypse la grippe AH1N1 permet et permettra peut être beaucoup de choses: des fortunes vont se faire sur le dos des contribuables, l’état d’urgence autorisera tous les débordements dans le monde du travail et dans la vie quotidienne. La «France d’en bas» celle qui a besoin de travailler pour vivre, celle qui a le plus souvent à faire avec la Loi avec la Prison se retrouvera plus en difficulté encore. Mais cela se fera avec son approbation …si «la peste» et la peur font bien «leur ouvrage». Car la peur peut faire taire tout esprit critique et paralyser toute contestation. La peur et sa contagion émotionnelle sont des leviers intéressants pour le pouvoir afin: de détourner l’attention du peuple de sa triste condition, pour mettre en place une stratégie plus sécuritaire … vers une démocratie blindée une «démokrature».
C’est la peur qui a fabriqué des Bush, des Poutine, des Sharon, des Berlusconi, des le Pen et des … Sarkozy.
L’insécurité c’est l’Etat!
Dégrippons le mouvement social!
Groupe anarchiste jes futuro Lannion Octobre 2009
1 Commentaire sous cet article
Qui commande notre politique sanitaire et ruine la securité sociale
Dynasties aux commande de notre politique sanitaire qui ruine la securité sociale et notre santé pour le plus grand profit des labos?
Je vous conseille de lire attentivement les enquetes de «pharmacritique», cela a l’air un peu touffu au début mais tres vite les manipulateurs et leurs ficelles apparaissent clairement.
Du site Pharmacritique Droit medical.com nous dit dans son article «Médicaments et argent»: «C’est sur un blog indépendant que Droit-medical.com a souhaité attirer l’attention des internautes. Il s’agit de Pharmacritique, hébergé par le journal 20minutes.fr.» Des sujets tout aussi pertinents qu’impertinents, relevant des actualités liées à la santé où sont pointées du doigt les incohérences d’un système privilégiant les intérêts financiers.
C’est ainsi que vous apprendrez quelles dynasties sont aux commandes de notre politique santé qui aujourd’hui ruine la sécu, ravage notre santé, mais remplit cyniquement les caisses des labos pharmaceutique.
Ils ne s’en vantent pas mais leurs noms nous sont tres familiers … alors un petit tour sur pharmacritiques pour savoir qui est
I°) Aux commandes des labos voir «Pharmacritique»
*Roselyne Bachelot: Ministre de la Santé
24.09.2009 Roselyne Bachelot a passé au moins 12 ans au service de l’industrie pharmaceutique. Source de conflits d’intérêts, par exemple dans la vaccination massive contre la grippe A H1N1?
*La famille Sarkozy:
Nicolas Sarkozy le président (Ou le pillage par les labos des résultats de la recherche financée par le contribuable grace au «partenariat public-privé» organisé par le Président [[Opération Sarkozy: comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française par Thierry Meyssan, Voltairenet.org, 19 juillet 2008
Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.
(…) Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.
Pour lire l’article original, en français
François Sarkozy: et Sanofi-Aventis (labo nº 1 mondial en matière de profit pour l’année 2009)->https://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/03/05/alzheimer-nouvelle-fondation-de-cooperation-scientifique-mai.html]
«Notons aussi un nom familier et très engagé, lui aussi présent: il s’agit du Dr François Sarkozy, qui a délaissé la pédiatrie au nom de son amour pour l’industrie pharmaceutique et pour la gériatrie. Cet amour l’a même poussé à fonder une chaîne de télévision sur internet appelée LongeviTV. Dont l’un des financeurs / sponsors est Sanofi Aventis.
Annonçant la future chaîne de télévision, et avec l’attitude critique qu’on lui connaît, Le Figaro titrait le 16 avril 2008 «François Sarkozy, un parcours sans faute dans la santé«.
On y apprenait la reconversion «dans le conseil en stratégie et en organisation, [puisque François Sarkozy] vient de prendre la présidence d’AEC Partners, important cabinet œuvrant dans le domaine de la santé, dont il est associé depuis 2001«. Le Figaro nous apprend «que l’industrie pharmaceutique [le] happa rapidement«, ce qui est naturel pour celui qui se reconnaît «une âme d’entrepreneur«: «De Roussel Uclaf à [Sanofi] Aventis en passant par Hoechst Marion Roussel, diplôme de l’Insead en poche aussi, il y a imprimé sa marque en France et à l’international durant dix ans. Il est aussi depuis 2005 vice-président du conseil de la société de biotech cotée Bio Alliance Pharma [[C’est la Bio Alliance Pharma qui a fait parler d’elle au moment des l’aventure des pieds nickelés engagés dans le soit-disant sauvetage des enfants du Darfour en maquillant des enfants du Tchad en orphelins du Darfour: gauchemip.org.]]». On peut dire donc que, côté stratégie, il s’y connaît.
05.03.2009 Plan Alzheimer et conflits d’intérêts: les Sarkozy, Sanofi, recherche publique, franchises médicales … Les deniers publics feront les profits privés
L’un des principaux symptômes de la maladie d’Alzheimer, c’est une altération de la mémoire. Exerçons-là un peu, alors. Pour voir Sanofi profits Journal des Finances.gif comment les maillons de la chaîne politico-sanitaire s’enchevêtrent avec les gros intérêts privés de l’industrie pharmaceutique, et ce depuis la famille Sarkozy jusqu’à notre firme nationale, Sanofi Aventis. L’imbrication est parfois directe, parfois par maillons interposés, comme il se doit dans tout réseau.
La maladie d’Alzheimer ne semble pas avoir été choisie par hasard par Nicolas Sarkozy, mais ce n’est pas la première fois que des initiatives présidentielles confortent les intérêts économiques privés de ses proches …
J’ajouterai une info trouvé ailleurs que dans pharmacritique
– Guillaume Sarkozy aux commandes de la mutuelle «Médéric» (ou Ruinons la sécu et déremboursons pour les plus grands profits des mutuelles privées, surtout celles dirigées par le frerot).
«Ancien vice-président de la CNAM. Il est membre de la Fondation Concorde (Think Tank). Le premier septembre 2006, il succède à Régis de Laroullière et devient le délégué général du Groupe Médéric, troisième Institution paritaire de protection sociale complémentaire en France. En 2008, il est le nouveau président du Monde Prévoyance, Depuis le 30 juin 2008, il est le délégué général du Groupe Malakoff Médéric, issu de la fusion de deux acteurs historiques de la protection sociale complémentaire, Médéric et le Groupe Malakoff».
Nous ne ferons que citer en passant Olivier Sarkozy homme d’affaire franco-américain. Il est le demi-frère du Président français Nicolas Sarkozy et est à la direction du Groupe Carlyle.
****Et aux commandes de l’information medicale des médecins et de la population: voir Pharmacritique.
Mais les conflits d’intérêts, c’est une habitude chez nous, dans ce pays plein de dynasties, malgré les apparences républicaines. Bernard Kouchner et Gérard Kouchner en santé les illustrent eux aussi très bien. L’un ministre -de la santé ou autre-, l’autre patron de la presse médicale publicitaire et gratuite, dont Pharmacritique a commenté la qualité et l’indépendance (sic) dans la note «Presse médicale: nos généralistes sont en bonnes mains pour le lavage pharmaceutique du cerveau. Jugez par vous-mêmes» Voir Pharmacritique
Nous verrons ce que pense Gérard Kouchner -à la tête d’un empire de presse et de communication qui comprend aussi le journal susmentionné, ainsi que Le Quotidien du Pharmacien, Le Généraliste, etc.– des reproches faits à cette presse cadeau…
C’est un sacré soutien qu’a la presse médicale, et solide qui plus est, vu les profits record des firmes et les sommes investies dans la formation et l’information des médecins généralistes, estimées à 23.000 euros (par an et par généraliste) par les rapports de l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales)! Aucun usager ne pourra plus dire qu’il ne sait pas pourquoi son médecin lui prescrit le dernier médicament miracle, hyper cher, certes, mais ré-vo-lu-tion-naire! Puisque cette liste -qui n’est pas complète, car elle ne porte que sur cette série de pages spéciales– nous dit qui porte la culotte, tire les ficelles et chaperonne attentivement nos soignants, à coups de publicités dans le Quotidien du Médecin et autres Panorama du médecin, Le Généraliste, Impact médecine, etc.
Qui est Gerard Kouchner?
Je n’ai pas raconté cette anecdote pour rien (et pas seulement pour faire un clin d’œil à mon généraliste ;-)). Il se trouve qu’un G. Kouchner Pharmaceutiques.pngmédecin vient de m’envoyer un lien très intéressant …
Gérard Kouchner, frère de Bernard Kouchner dans cette République censée avoir aboli les dynasties, est le Président du Syndicat National de la Presse Medicale (SNPM), mais aussi le Président du Medec, que Pharmacritique considère comme un parangon de vertus d’indépendance … Je renvoie à notre note très claire au sujet du Medec et de sa raison d’être, avec mes excuses pour ne pas avoir nommé M. Kouchner, dont je ne connaissais pas l’existence à cette époque. Mauvais travail, autant pour Pharmacritique ! 😉
Mais commençons par les présentations, parce qu’elles montrent de quel empire de business et de communication la presse cadeau (Médicale) fait partie: Thermalies, composante du groupe de Kouchner, présente celui-ci: médecin, puis «chef des informations médicales au Quotidien du Médecin, avant de fonder, en 1983, les Éditions de l’Interligne (Éditions médicales et scientifiques)». Depuis 2004, Kouchner est président de CMP Medica France. «Ce groupe, filiale du groupe anglais coté en bourse, UBM (United Business Media) est le leader français de la communication médicale B to B. Ses activités extrêmement diversifiées sont organisées autour de trois grands pôles de compétences:
– les bases de données de Médicaments, avec le Vidal,
– un pôle presse médicale et pharmaceutique, éditeurs de 3 titres majeurs: Le Quotidien du Médecin, Le Quotidien du Pharmacien et Le Généraliste.
– un pôle «évènements» qui regroupe à la fois Le Medec, 1er congrès français de Médecine Générale, Hôpital Expo et GéroCadeaux aux médecins Carlat.jpgnt Expo, et le salon des Thermalies».
27 octobre 2009 09:54, par caducée