Sommaire
Introduction
Partie 1 Ressources génétiques et droits de propriété intellectuelle
Chapitre 1 Stratégies des firmes pharmaceutiques: la bioprospection en question. Christian Moretti, Catherine Aubertin
Chapitre 2 Les ressources génétiques pour l’agro-industrie: des échanges complexes. Michel Trommetter, Marie-Anne Vautrin, Delphine Marie-Vivien
Partie 2 Réguler l’accès aux ressources génétiques. Biopiraterie et droit
Chapitre 3 La biopiraterie entre illégalité et illégitimité. Catherine Aubertin, Christian Moretti
Chapitre 4 L’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages: une question conflictuelle. Exemples du Brésil et de la Bolivie. Catherine Aubertin, Valérie Boisvert, Vanessa Nuzzo
Partie 3 Autochtonie, protection des savoirs locaux et activités marchandes
Chapitre 5 Savoirs traditionnels, populations locales et ressources globalisées. Florence Pinton, Pierre Grenand
Chapitre 6 Valorisation économique des ressources et nouveaux marchés. Valérie Boisvert, Armelle Caron
Partie 4 À la recherche du marché
Chapitre 7 Un marché pour la biodiversité? Valérie Boisvert, Franck-Dominique Vivien
Conclusion
Références bibliographiques
Sigles utilisés
Liste des encadrés
– “La propriété intellectuelle contre la biodiversité? Géopolitique de la diversité biologique”, Jack Kloppenburg, Birgit Müller et Guy Kastler (…), PUBLICETIM nº 35, 200 pages, A Paraître 2011
Les révolutions verte puis biotechnologique qui sont parties des pays industrialisés et promues par de grandes firmes pharmaceutiques et agroalimentaires ont augmenté, comme jamais, la valeur commerciale des ressources biologiques et par là-même celle des savoirs traditionnels. Les pays du Sud recensent 80% des ressources naturelles mondiales (souvent connues des peuples autochtones qui ont développé un savoir traditionnel quant à leurs utilisations), attirant la convoitise de nombre de ces firmes, menant un pillage biologique (biopiraterie ou biocolonialisme [[- «Des sources du savoir aux médicaments du futur – From the sources of knowledge to the medicines. 4e Congrès européen d’ethnopharmacologie«, Jacques Fleurentin, Jean Marie Pelt et Guy Mazars Éditeurs scientifiques, IRD Éditions, 2002: google libros.
– «Nouvelle encyclopédie de bioéthique. Medicine, Environnement, Biotechnologie«, Gilbert Hottois et Jean-Noël Missa, De Boeck Université, Belgique, 2001: google libros.]]).
Aujourd’hui ce qui est nouveau, c’est que les ressources naturelles et des savoirs traditionnels sont privatisés à cause, entre autres, de l’imposition de brevets et de titres de propriété (intellectuelle), engendrant d’importants bénéfices monétaires.
Pour tenter de pallier cette biopiraterie, la Convention sur la diversité biologique propose, entre autres, un «partage des bénéfices» entre ces grandes firmes et les peuples autochtones.
Dix-huit ans après l’entrée en vigueur de cette convention, quel bilan dresser de ce partage? Est-il réellement «équitable» et «bénéfique» pour ces peuples? Garantit-il la poursuite de l’innovation collective? La valorisation marchande de la nature permet-elle vraiment de protéger la biodiversité? Quels dangers guettent ces peuples, ainsi que leur environnement?
Ce livre montre en quoi le fait d’imposer des droits de propriété intellectuelle sur des ressources ou des savoirs traditionnels qui participent de la biodiversité, conduit à des conséquences dramatiques pour l’humanité.
Dans les pays du Sud, la biodiversité est menacée de privatisation, tandis que dans les pays du Nord, avec l’imposition de catalogue, de certifications, etc. sur les semences agricoles par exemple, la biodiversité a été déjà largement réduite, ainsi que la liberté des paysans. Plus largement, il semblerait que cette situation vécue au Nord augure ce qui se passera très probablement dans les pays du Sud ces prochaines décennies.
Y a-t-il des modèles alternatifs et participatifs de partage des ressources et des savoirs qui s’exercent en dehors du marché et qui pourraient efficacement protéger la biodiversité?
Ce livre propose quelques idées pour nous aider à sortir ou à repenser cette logique de privatisation et de marchandisation de la nature.
Avec les contributions de Jack Kloppenburg, Silvia Ribeiro, Chikako Takeshita, Birgit Müller, Antoine de Ruffray, Shane Green, Saskia Vermeylen, Guy Kastler, Laurent Gaberell et Gonzalo Gosalves, …
Format poche, environ 200 pages, 12 CHF / 8 €
Souscription -30% (avant le 31 décembre 2010): 8 CHF / 5 €: CETIM Centre Europe Tiers Monde [[- *Liste des publications (100) *Dossiers: prioritaires et d’actualité («Interventions et coups de force militaire étasuniens» – «Mesures liberticides et lois antiterroristes«), CETIM Centre Europe – Tiers Monde.]]
( Le mouvement des images, Centre Pompidou, Paris, 2006-2007: MEN [[- Le Musée d’ethnographie de Neuchâtel.]])
Pour lire plus
– Sur biopiraterie ou/et biocolonialisme:
*Vers un Protocole international contre la biopiraterie?, Infosud/Le Courrier, 08-02-2008
*Le Biocolonialisme: une nouvelle menace qui plane sur les peuples indigenes, Les Amis de la Terre International, avril/juin 2000
*Point de vue sur le régime d’access et de partage des bénéfices de la Convention sur la diversité biologique, Grain, avril 2005
*Le Marché au secours de la biodiversité? Ou l’économie du gène n’est-elle qu’un mirage?: l’interview de Valérie Boisvert, économiste à l’IRD, Agrobiosciences, fevrier 2008
*Instituto Francés de Estudios Andinos
*Marchés de la biodiversité et equité des échanges: une illusion?, IRD, notre-planet.info, 25-01-2008 (page 33)
*Les marchés de la biodiversité – Séminaire Orléans, Biotek, 23-09-2008 (page 35)
(19 de diciembre de 2010)